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chti'turque

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17 avril 2009

TRAFIK

istanbul_traffic

Istanbul - 15 millions d’habitants, dont plus de 11 millions sur les routes chaque jour, et un constat plutôt positif: Ca roule !!!

Istanbul est une ville sans cesse en mouvement ; des véhicules de toutes sortes envahissent avenues et ruelles, auxquels se mêlent une foule de piétons hétéroclites, qui n’ont hélas que peu de trottoirs a leur disposition, et même encore parfois, un cheval galeux et gris de bitume qui tire une charrette.

Ce pèle mêle offre des fois des spectacles assez incongrus, ou les lois de la physique automobile sont mises à rude épreuve.

Pourtant, et il faut leur rendre cet hommage, les conducteurs istanbuliotes sont peu agressifs, et ils font, la plupart du temps, preuve d’un flegme qui confondrait tout britannique.

Mais attention! Flegme ne sous- entend pas patience ou lenteur.

Car ce qui caractérise la conduite à Istanbul, et qui est capital pour conserver une certaine fluidité du trafic, tient en un mot: Bouger.

Dans d’autres pays, lorsqu’un véhicule s’arrête au milieu d’une rue, les autres attendent derrière qu’il redémarre.

Ici, non. Si un véhicule bouche une rue, ne serait ce que pour un temps très limité, les autres véhicules passent, de droite ou de gauche, ou font marche arrière, et la circulation continue, quoique ralentie.

De la à prétendre que le remède aux embouteillages nécessite une interprétation du code de la route, il n’y a qu’un pas ! Que tous franchissent allégrement, sous l’oeil indifférent des policiers.

Mais la cerise sur le gâteau est le passage d’une ambulance.

Boulevard bondé, feux tricolores au rouge, voitures pare choc contre pare choc, et à peine la place pour un piéton de se faufiler.

Soudain la sirène de l’ambulance, et la route s’ouvre comme par magie, telles les eaux devant Moise, à une rapidité déconcertante.

Pour ceux qui sont récemment arrivés dans notre belle ville, il me semble nécessaire aussi d’énoncer le code de base.

-          les transports de passagers sont prioritaires, dans l’ordre de taille: les bus, les dolmuş et les taxis.

-          Ensuite viennent les véhicules de transport de marchandises.

-          Le klaxon est vivement recommandé, et peut vous éviter des accrochages, ou même de renverser quelqu’un. Un coup de klaxon et les piétons se projettent sur le côté pour vous laisser passer.

-          les droits des piétons sont nuls et non avenus. La aussi la règle est de bouger, le plus vite possible, afin de ne pas gêner la progression des automobilistes.

-          Quant aux 2 roues…ils sont rares, heureusementJ

Finalement, la conduite à Istanbul est plutôt révélatrice du mode de vie en général. Ce qui peut sembler désorganisé vu de l’extérieur est en fait régi par des règles plutôt strictes, ou chacun a sa place a tenir…le tout étant de savoir quelle est la sienne ! Et la règle d’or est de rester courtois et calme, quoiqu’il arrive !

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9 février 2009

L'amitié

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Parler de quelque chose, ou de rien, ou de tout...

Je vous aime les filles:)

2 février 2009

Histoire d'autobus II

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Lundi, heure d’affluence le matin.

Bus bondé, les portes se ferment juste, et ce connard de receveur qui crie. Avancez ! Avancez ! Y a de la place au milieu.

Oui y a de la place. A condition que tout le monde se lâche et que le principe de gravité nous tienne tous debout, comme des poivrons farcis dans une casserole. Ne riez pas…c’est galère les poivrons farcis. Ils ne sont pas plats dessous. Et non…la nature ne fait pas toujours bien les choses.

Alors personne ne bouge, parce que ce n’est pas possible. Et t’en as qui attendent pour entrer, et le receveur qui recommence. Avancez ! Avancez ! Serrez-vous ! Serrez- vous.

Et puis soudain un mec explose.

« Allez fermes tes portes Capitaine, y a plus de place ici. Percutes je vais au boulot moi. »

Et le chauffeur, jusque la impassible, de bondir sur ses pieds. Qu’est ce tu dis toi ? Je vais te mettre dehors. C’est mon bus….

Et que ça enfle…

Le bus, arrêté au milieu d’un des plus grands boulevards d’Istanbul. Tellement plein que y ‘a pas une chance pour que le chauffeur et le plaignant se rapprochent. Il faudrait d’abord vider le bus…

Les klaxons vont bon train et nos acteurs s’agitent.

Et tout le monde qui s’en mêle, verbalement bien sur, car personne ne peut bouger à la fois une main et un pied.

Qui a dit « grand lundi petite semaine » ?

2 février 2009

Histoire d'autobus I

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Un bus moyennement chargé, un lundi midi a Istanbul.

Je suis à l’arrière quand le bus s’arrête à l’arrêt de Beşiktaş et ouvre grand ses portes.

Un homme arrive, une chaise à la main.

La chaise est une chaise de salle à manger. Plutôt de style moderne, assise en tissu blanc cassé, de bonne qualité.

Il la tend en priant les personnes à l’intérieur du bus de la prendre et de la mettre dans le coin libre prés de la fenêtre.

Vient alors une dame âgée, qui s’assoit dessus, sans d'ailleurs presenter aucun titre de transport, puisqu'elle est montée par l'arriere.

La scène a duré a peine 1mn.

Le chauffeur et le contrôleur ont tout suivi bien sûr.

Aucun commentaire n’émane de qui que ce soit, à peine un sourire sur quelques visages dont le mien.

Et je me demande encore si la dame emmène sa chaise avec elle pour être sûre d’avoir une place assise, ou si elle la déménageait simplement.

28 janvier 2009

What comes around goes around

marti

J’ai 40 ans, mais aussi 10 et 70.

Il parait que l’on naît avec une mémoire, celle de nos ancêtres ; ainsi nos phobies, nos peurs ne seraient que des vécus ancestraux…ouais, ce n’est pas joué tout ca. Comme si on n’avait pas suffisamment de problèmes comme ca!

Ma fille a 10 ans. Une tempête ambulante, qui s’écroule le soir hors de force après avoir tout bouleversé sur son passage. Je suis optimiste depuis qu’elle est naît. Je me dis c’est une question d’âge, ca va passer. Mais non , ca ne passe pas.

J’ai mon yang aussi, un fils de 15 ans, un ange…que dire de plus? Il n’y a rien à dire d’un ange, n’est ce pas?

Selen a 9 ans, enfin bientôt 10. C’est ma fille. Je dirais même Ma fille.

Quoique physiquement elle ressemble plutôt a son père, plus elle grandit, et surtout plus mes souvenirs au même âge se rapprochent, plus elle me ressemble. Ça en est quasiment comique par moment car je sais exactement ce qu’elle pense et ce qu’elle ressent.

Même notre approche des mathématiques est la même : Littéraire.

Je la vois, je l’écoute,  et je me vois moi, comme dans mes souvenirs identique a elle. Et alors bien entendu je lui réponds, argumente ou explique quelque chose, et la j’entends ma mère, ses mots et ses intonations. Et en baissant les yeux, je vois ses mains, et je me surprends, ou du moins me représente mentalement, avec la même mimique qu’elle.

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22 janvier 2009

Les chiens d'Istanbul

janvier1

En arrivant a Istanbul, j'ai été surprise par le nombre de chiens errants, ou du moins me semblait il, et de l’attention que les citadins leurs portaient.

Apres information il s’est avéré que ces chiens, s’ils n’ont pas de maîtres, appartiennent d’une certaine manière à la communauté.

La municipalité les ramasse, leur fait les vaccinations nécessaires, les stérilise, et ensuite leur agrafe a l’oreille un matricule sur plastique rouge.

Ils sont donc enregistres, quartier par quartier, et leur soin quotidien est laisse a tous. Les riverains leur fournissent donc de la nourriture (sous forme de croquettes généralement), de l’eau et si nécessaire des soins vétérinaires.

Ils vivent en meute, plus ou moins importante selon les quartiers et le degré de tolérance de celui-ci.

Le mien est très tolérant a l’égard des chiens, et chaque rue appartient a un clan, avec a sa tête un chef de meute.

La plupart du temps ils se contentent de dormir, l’hiver en suivant l’évolution du soleil, et on les voit le matin regroupés, presque couchés a la verticale sur un bas de mur ensoleillé, et l’été au contraire a la recherche de la fraicheur.

Ils se déplacent peu, de quelques mètres selon le temps, et affectionnent le dessous des voitures lors des grosses chaleurs ou des pluies.

Ils peuvent être impressionnants, car généralement de belles tailles et toujours en groupe. Ils sortent soudainement du dessous des voitures en aboyant a qui mieux mieux quand un chien étranger, c’est à dire n’appartenant pas a la rue, passe, avec ou sans maître, ou lorsqu’un passant ne leur plaît pas.

Ils rendent ainsi à la communauté un service non négligeable en contre partie de cette tolérance qui leur est accordée.

Car comme tout chien qui se respecte, ils protègent leur territoire, et si une personne dotée de mauvaises intentions apparaît, ils donnent l’alarme tous en cœur, amenant ainsi les riverains a leurs fenêtres et balcons.

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